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Dernière mise à jour le 17 février 2025
En janvier, les postes sur lesquels les précipitations sont proches de la normale sont peu nombreux. A l’échelle du département, il manque 17% par rapport à un mois de janvier normal. Le manque est plus marqué sur l’est du département (23%). Les températures de ce début d’année sont supérieures de 1.5°C aux normales sur tous les postes. L’effet est très marqué sur les postes de montagne : +2.5°C ! Le remplissage de la réserve utile des sols, calculée à partir des précipitations reçues et de l’évapotranspiration ne semble pour l’instant pas affecté par ces éléments.
Le mois de février est marqué par un retour à la normale en ce qui concerne la pluviométrie. Par contre, on enregistre des températures record, avec près de 4°C de plus que la normale mensuelle. L’évapotranspiration est donc loin d’être négligeable, et sur les postes de plaine, on voit que la réserve utile des sols commence à être consommée malgré une pluviométrie normale.
En mars, la pluviométrie est nettement supérieure à la normale sur toutes les zones du département : de 1.5 à 3 fois la quantité normale. Malgré une température qui dépasse la normale de 2 degrés, les réserves se reconstituent sur tous les secteurs.
En avril, les précipitations sont proches de la normale, mais concentrées sur la fin du mois. Les températures baissent aussi la dernière décade mais la moyenne mensuelle dépasse la normale de 1 degré sur tous les secteurs. Les réserves utiles en plaine sont à nouveau bien entamées du fait de l’évapotranspiration importante sur les 2 premières décades.
Le mois de mai est habituellement le plus pluvieux de l’année. Cette année la pluviométrie dépasse une fois et demie la normale sur tous les postes. Les températures sont de saison, et les réserves se rechargent au point que la portance des sols est problématique. La répartition des précipitations laisse très peu de « fenêtres » de récoltes disponibles
La quantité de pluies de juin 2024 est très semblable à celle de l’année précédente sur l’ensemble des postes. La différence entre les deux années réside dans le nombre de jours sans pluie (0 mm). Jusqu’au 22 juin, aucun poste du département n’a enregistré plus de 3 jours sans pluie d’affilée. La normale du mois est largement dépassée sur les postes de l’ouest et de la plaine. A l’est du département, on atteint tout juste la normale de pluie de juin.
Les températures sont pour la première fois de l’année dans les normes mensuelles.
Le mois de juillet est caractérisé par une pluviométrie mensuelle normale sur l’ensemble des postes, excepté celui de Clermont-Ferrand qui enregistre un déficit de 15%. La répartition des précipitations est cependant à examiner de plus près. En effet, les pluies se sont concentrées sur les deux premières décades, et sur l’ensemble des postes, 25 à 30% des mm du mois sont tombés le 20 juillet. Sur la troisième décade, aucun poste n’enregistre plus de 5 mm de pluie journalière. Dans le même temps, les températures restent partout supérieures de 1°C à la normale mensuelle. La conséquence sur les réserves du sol sont visibles : après un pic de remplissage, la réserve s’entame sur tout les postes en fin de mois. Sur les postes de plaine, le mois se finit avec des réserves facilement utilisables par les plantes vidées à plus de la moitié.
Août est marqué par une pluviométrie faible sur l’ensemble des postes (60% de la normale mensuelle), voire très faible (34% sur le poste d’Ambert). Ces pluies sont tombées en 2 journées (le14 et le 24 août). Les précipitations sont inférieures à 5 mm sur la presque totalité des autres jours. Le mois a été chaud, avec une température supérieure de presque 2 degrés à la normale. (2.2 degrés sur les postes de l’Est). La dégradation des réserves du sol qui s’amorçait fin juillet se confirme sur le mois d’août, avec une situation particulièrement sèche sur le poste d’Ambert, où la réserve facilement utilisable est « vide » sur l’ensemble du mois.
En septembre, le volume de pluie est le double de la normale mensuelle sur tous les postes, avec des quantités abondantes sur la première et la dernière décade du mois. Les températures sont un peu plus fraiches que la normale. Cela est plus marqué sur l’ouest du département (-1.24°C) que sur la plaine et l’est (-0.7°C) Sans surprise, les réserves d’eau dans le sol se sont reconstituées, avec même des problèmes de portance dans de nombreux endroits.
Octobre est également très pluvieux, avec un volume de précipitation 30% supérieur à la normale du mois sur l’ensemble des postes. A la fin du mois, le cumul des pluies dépasse le cumul total de 2023 sur tous les postes sauf Sayat, le Mont Dore, Marcenat, et Anzat le luguet. Les températures sont quant à elles 2.5°C au-dessus de la normale mensuelle sur l’ensemble des postes. Novembre est beaucoup moins pluvieux qu’octobre, avec un cumul de pluie équivalant aux 2/3 de la normale mensuelle. Il a peu, voire pas, plu la première décade. La température mensuelle est supérieure de 1.97°C à la normale, avec un effet plus marqué sur l’ouest (+2.2°C)
Novembre
Novembre est beaucoup moins pluvieux qu’octobre, avec un cumul de pluie équivalant aux 2/3 de la normale mensuelle. Il a peu, voire pas, plu la première décade. La température mensuelle est supérieure de 1.97°C à la normale, avec un effet plus marqué sur l’ouest (+2.2°C)
La pluviométrie de décembre est proche de la normale sur l’ouest du département. La zone de plaine enregistre seulement 85% de la normale mensuelle, tandis que l’est du département a été largement arrosé (normale x 1.5).
La température est normale en plaine, et élevée sur les reliefs, où l’on a enregistré 0.5° de plus que la normale mensuelle.
En cumul annuel, la pluviométrie est supérieure à la normale sur tous les postes du département, même sur l’est qui a pourtant enregistré 3 mois consécutifs de déficit de juin à août.
La température moyenne annuelle dépasse la normale de plus de 1°C sur tous les postes (+0.98°C à saint Sulpice, +1.34 à Chalmazel et Marcenat), malgré un mois de mai frais (-0.33°C par rapport à la normale). L’écart le plus important s’est produit en février, avec plus de 3,5°C de plus que la normale du mois !
Rappel : les normales correspondent à la moyenne des années 1991 à 2020.
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Ce bulletin est rédigé par l’équipe fourrages de la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme à partir de données
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