Productions végétales
Dernière mise à jour le 06 février 2025
Retour sur l'édition 2021 à Saint-Just.
A côté des associations classiques, des prairies multi-espèces ont été mises à l’essai. De plus en plus commercialisés, ces mélanges prêts à l’emploi promettent une meilleure résistance aux aléas. Les éleveurs du Forez se sont posé la question de mélanges à la fois adaptés à leurs conditions locales et résistants aux changements climatiques. Plusieurs compositions ont donc été testées issues de réflexions différentes.
Au total, 25 mélanges été présentés : mélanges du commerce, mélanges «faits maison», créés avec l’appui de l’outil CAPFLOR ou testés dans le cadre d’un programme PEPIT sur le Forez...
Sur cet atelier, cinq traitements différents ont été appliqués, sur prairies temporaires, et sur prairies naturelles, pour évaluer l’impact de la façon dont on réalise ce premier apport sur le rendement et la teneur en MAT du fourrage.
L’objectif est de vérifier la faisabilité de différents itinéraires techniques d’implantation :
La qualité d’implantation et le salissement sont suivis sur les 9 bandes de test. Ces notations vont continuer sur les années à venir pour vérifier la pérennité des résultats.
Avec les épisodes de sécheresse, il devient parfois impossible d’implanter une prairie fin août. Une prairie doit être implantée dans un sol humide pour lever, et plus elle lève vite, plus elle sera résistante aux premières gelées. Alors quelle alternative ont les agriculteurs à 900 m d’altitude ?
Plusieurs essais menés sur la plateforme en 2019, ont été réitérés en 2020 :
Ces techniques, qui avaient été testées sur des zones plus basses semblent fonctionner également en altitude.
Néanmoins, si les conditions permettent de faire un semis classique, c’est la méthode qui doit être retenue.
Le méteil peut générer des rendements importants en fauche précoce, mais cela se fait parfois au détriment de la valeur alimentaire. Les méteils fourrages analysés dans le département affichent une MAT très moyenne et une digestibilité limitée.
Le méteil est un fourrage plutôt destiné à des animaux à besoins modérés.
L’EDE 63 et la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme ont réalisé en 2020 et 2021 une enquête sur la qualité du lisier :
93 exploitations bovines ont fait analyser leurs lisiers pour en connaitre la valeur fertilisante.
Le brassage du lisier ainsi que la quantité de paille qui va dans la fosse ont un impact direct sur la teneur en azote et la dégradabilité du lisier, donc sur son effet fertilisant. La dilution est également un facteur essentiel à prendre en compte pour connaitre les teneurs en éléments essentiels.
Les effluents d’élevage sont une ressource fertilisante « gratuite » pour les éleveurs, les faire analyser pour connaitre leur qualité, permet de mieux réfléchir ses achats, d’optimiser ses apports, et donc in fine la pousse de l’herbe.
L’objectif premier quand on parle de mode d’épandage du lisier, c’est de ne pas perdre d’azote. Selon le mode d’épandage choisi, les pertes par volatilisation peuvent être plus on moins importantes.
Les buses à palettes sont régulièrement montrées du doigt sur ce critère. Les essais menés avaient pour objectif d’essayer de nouveaux matériels et de voir les effets de leur utilisation sur le rendement et la teneur en MAT du fourrage récolté.
3 matériels ont été testés, dans le Puy-de-Dôme et dans la Loire.
Les animateurs des deux ateliers concernés ont présenté les résultats sur les fourrages récoltés, ainsi que les caractéristiques techniques des différents matériels. Les matériels peu usuels qui ont servi aux essais (le pendillard et le semoir pour le semis direct) étaient exposés sur site, avec une présentation de leur coût de fonctionnement.